Mardi et mercredi soir, des violences ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Pour l’heure, l’état d’urgence n’est pas une option envisagée par l’exécutif.
Des effectifs multipliés par quatre. Gérald Darmanin annonce, jeudi 29 juin, la mobilisation de 40 000 policiers et gendarmes dans toute la France après une deuxième soirée de violences dans la région parisienne et plusieurs métropoles françaises. C’est « quatre fois plus » que les effectifs déployés dans la nuit de mercredi à jeudi : « 9 000 » forces de l’ordre étaient engagées, dont 2 000 sur la « plaque parisienne », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, selon une source gouvernementale citée par l’Agence France-Presse, le déclenchement de l’état d’urgence n’est pas une option envisagée aujourd’hui. Plusieurs voix à droite et à l’extrême droite réclament l’instauration de ce régime d’exception, qui avait notamment été déclaré lors des émeutes de 2005. Mais jeudi matin, lors de la cellule interministérielle de crise présidée par le président Emmanuel Macron, aucun cadre du ministère de l’Intérieur ni aucun préfet « n’ont exprimé le besoin d’activer ce dispositif », a souligné une autre source au sein de l’exécutif.
Par B.L. avec AFP