L’Espagne a conquis dimanche à Sydney son premier titre mondial en battant l’Angleterre 1 à 0 (mi-temps: 1-0) en finale de la Coupe du monde de football féminin.
C’est la capitaine hispanique, Olga Carmona qui a inscrit l’unique but de la partie devant 75.000 spectateurs à l’Australia Stadium à la 29e minute et offert le titre mondial à son pays pour la première fois en football féminin.
Jenifer Hermoso a manqué la conversion d’un penalty pour l’Espagne à la 69e – sur une faute de main de Keira Walsh – arrêté par Mary Earps, la gardienne anglaise déjà auteur d’un arrêt cinq étoiles quelques instants plus tôt et d’un match (presque) sans faute.
14 minutes d’arrêts de jeu
L’Angleterre espérait, elle aussi, remporter son premier trophée, mais les championnes d’Europe de Sarina Wiegman n’ont pu revenir au score malgré 14 minutes d’arrêts de jeu.

La Suède avait pris la 3e place en battant l’Australie 2 à 0 samedi à Brisbane dans le match pour la 3e place. Ce Mondial, qui a vu des favoris être éliminés tôt (Allemagne, Brésil, Etats-Unis) et des nations émerger (Afrique du Sud, Jamaïque, Colombie), rassemblait pour la première fois 32 nations.
Victoire sur fond de crise
La Roja revient de loin après une crise qui a menacé l’émergence de son équipe féminine, après que quinze internationales ont annoncé en septembre dernier ne plus vouloir rejouer pour la sélection protestant contre les méthodes jugées « dictatoriales » de Jorge Vilda.
Mais le sélectionneur espagnol, soutenu par sa Fédération, est resté à son poste.
Depuis, trois des 15 « rebelles » sont revenues pour cette Coupe du monde, et l’une d’elles, la milieu de terrain du Barça Aitana Bonmati, figure parmi les meilleures joueuses du tournoi.
Dimanche en finale, le sélectionneur a titularisé la jeune Salma Paralluelo, 19 ans, qui a fait deux entrées tranchantes contre la Suède en demi-finale et contre les Pays-Bas. Contrairement à la Ballon d’or Alexia Putellas, qui est restée sur le banc.
lecho.be